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SÉCURISATION CULTURELLE ET PROTECTION DE LA JEUNESSE :
DES PISTES D’ACTION EN FONCTION DE LA TRAJECTOIRE DE SERVICES
Orientation
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Faireunecartefamilialepouridentifierlespersonnesquisontenlienaveclafamille.
Identifier,aveclʼenfantetsesparents,lesmembresdelafamilleélargieetdelacommunautéqui pourraient collaborer au processus décisionnel.
PrendrelesdécisionsenpréparantetenorganisantunConseildefamilleouunConseilde personnes significatives.
Toutmembredelafamilledʼunenfantdoitêtreenmesuredʼexercersesdroits,enparticulierle droit de voir son point de vue et ses préférences être pris en considération dans les décisions le concernant.
ExplorerlapossibilitédefairelesrencontresduConseildefamilledansunlieusécuritairepour la personne (ex : locaux du Centre dʼamitié).
Sʼinformerdescaractéristiquesdelacommunautéetdelanationauxquellesappartientlʼenfant ainsi que sur les pratiques dʼadoption et de garde coutumière autochtones.
Explorerlesvaleursetlescroyancesdelafamille(spiritualité,ancrageauterritoire,solutions privilégiées).
Siunplacementestnécessaire,démontrerquevousavezfaitdeseffortsraisonnablespourque lʼenfant continue de résider avec ses parents ou avec un membre de sa famille. Si cela nʼa pas été possible, documenter toutes les démarches réalisées (tentatives).
Avantlaprisedʼunemesureimportanteàlʼégarddelʼenfant,aviserlʼenfant,lesparents,le fournisseur de soins et le corps dirigeant autochtone.
Unepersonneresponsabledesservicesdeprotectiondelajeunessedʼunecommunauté autochtone (ou en lʼabsence de ces services, une personne qui assume un rôle en matière de services sociaux) peut être assistée par un avocat pour témoigner et présenter ses observations au tribunal lors des audiences qui concernent un enfant autochtone de la communauté concernée. Informer cette personne de ses droits.
Art. 9 (3) c., C-92
Art. 2.4 (5o) c, LPJ
Art. 15.1, C-92
Art. 12, c-92
Art. 81.1, LPJ
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